Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Her voice resides
Archives
8 mai 2009

« But it melts in the sun like a life without love, without you »

 


Découvrez Silverchair!

 

36cc148857d95909

- Pleure. Cela fait du bien.

- J'ai déjà tellement pleurer que je n'ai plus de larmes...

 

Et moi qui m'étais promis de ne plus jamais revenir écrire ici. Moi qui avait promis de ne plus jamais replonger. Moi qui avait promis de ne plus pleurer. Je ne sais tenir une promesse, c'est vrai et je le vis très bien. Ou presque. J'ai comme l'impression d'être définitivement brisée. D'être perdue à tout jamais. Plus rien n'apaise ma souffrance en ce moment. Entre ma nostalgie d'avant, mon désir d'être demain ; l'échéance approche, dans deux mois se sera les grands vacances, dans deux mois je quitterais mes deux préférences, les deux qui m'ont compris pendant quatre ans environs. Dans deux mois je serais encore plus vide, encore plus perdue, mon coeur sera à nouveau lacéré, mon âme sera à nouveau meurtrie.

Elle me supplie de me relever, d'arracher mes genoux de la terre qui me supporte encore. Plus pour très longtemps, je sens déjà le sol se dérober sous mes pieds. J'ai tellement peur de ne plus être quelqu'un, de me perdre dans les méandres de moi-même; d'oublier ce que je veux, d'oublier qui je suis. Je crains de m'être trop déchirée, brisée, et de ne plus arrivée à recoller les morceaux qui se sont éparpillés. Je crois qu'à force de t'avoir aimé, je ne puisse plus me passer de toi, tu es ma drogue, mon addiction.

Hier, je l'ai vus. Hier, j'ai passé la soirée dans ses bras, avec lui, près de lui. Ses yeux dans les miens, ma main près de la sienne, nos jambes se touchant. Un contact léger, mais tellement important; pour moi qui suis normalement si distante, pour lui, qui est si timide. Concert, pogo, violence. Tout ce que j'ai toujours aimer pour une soirée musicale réussie, mais ce soir, j'aurais voulus autre chose.

Que j'ai presque eu. Bientôt un an que je crève d'amour pour lui. Qu'un venin parcourt mes veines impunément. Un an pendant lequel je n'ai pas réussis à lui avouer. Hier soir... Il me prend dans ses bras, m'enlace, m'embrasse. Je craque, je sens mon coeur qui accélère; j'ai toujours rêver d'être aussi proche de lui, sans avoir à faire le premier pas. Hier je me sentais si bien, alors que, libérée d'un poids, j'avais réussis à lui dire. J'ai enfin tout avouer. Je n'en suis pas pour autant libérée. Sa seule réponse...

« Je sais pas, je sais vraiment pas... S'il te plaît, m'en veut pas... Me fait pas la gueule »

Lui faire la gueule ? Si seulement je pouvais.

Je l'aime.

Je me sens si vide sans lui, si mélancolique. Comme si l'on avait autant son soleil au ciel. Je commence à ne plus avoir la force de me lever, de me battre, alors que les jours passent et se ressemblent. Je foire tout, je rate tout. Ne suis-je qu'une bonne à rien ? Une fille de bientôt quinze ans au coeur brisé ?

S'il te plaît, recolle les morceaux, je défaille. J'étouffe. Il faut qu'il me dise, il faut que je sache.

Désolée, je n'ai plus la force de me relever.

 

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité