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Her voice resides
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20 mai 2010

« Inside I am dead. »

Sorrow_by_honolo

N'ai-je pas assez donner ? Pourquoi me poursuis-tu encore ? Pourquoi toutes ces choses recommencent-elles sempiternellement ? Pourquoi n'ai-je pas le droit de rester en paix ?!  Je suis si fatiguée... Le sommeil me manque, la force me manque, cette carapce me détruit petit à petit. Pourquoi personne n'arrive à voir outre ? Je ne suis rien de celle que je prétend être, je ne suis souriante, ni rieuse; je ne suis pas quelqu'un de fort, ni même de courageuse.

Tout le monde serait-il devenus aveugle avec le temps ? Non. Ils m'ont simplement laisser tomber, et ceux qui ne l'ont pas encore fait le feront prochainement. Et cette peur qui gronde au creux de mon coeur, de mon être. Je ne veux plus être seule, je ne pourrais plus le supporter. N'ai-je pas était assez abandonnée... ? J'ai tellement de séquelles. Tellement de cicatrices qui ne se refermeront jamais totalement. Tout a disparu, les rires, la joie, l'espoir. Toutes ces choses qui me maintiennent en vie s'éloignent peu à peu. Pourquoi ils ne comprennent pas que j'ai besoin d'eux, juste une fois ? Je n'en peux plus de cette douleur qui me vrille les flancs, qui me détruits, me pourris de l'intérieur. Je voudrais simplement pouvoir être en paix avec moi-même, juste une fois. Au final, je pense, j'espère qu'ils ne tiennent pas vraiment à moi. Après tout, je ne sais même pas ce que je représente à leurs yeux, surement pas grand chose, et je ne souhaite pas me tromper sur ce point. Ce serait tellement plus simple, tellement plus facile, il n'y aurait pas de regret. Je n'hésiterais plus à vraiment enfoncer la lame aussi profondément que je le désirais. Mon auto-destruction s'arrêterait là, il n'y aurait plus que le silence. Ce silence que je cherche depuis si longtemps. Mais il y a toutes ces voix qui résonnent sans cesse, ces soupirs et ces hurlements. J'ai l'impression que l'on m'a retiré mon droit de mort, comme si je ne pouvais pas, qu'ils m'avaient enchaînée ; je hais me sentir contrainte, forcée.

Je n'ai plus qu'un coeur brisé qui bas encore, avec difficulté. Je n'en peux plus, de devoir m'entailler la chair pour alléger ma souffrance, celle que je ressens à l'intérieur. Plus rien n'y fait. Leur parler, la musique, écrire, dessiner, pleurer, les voirs, et encore simuler, ces rires, ces sourires. Je suis si lasse de devoir toujours faire semblant. Qui pourrait voir entre les fissures de ma carapace brisée, ce que je suis vraiment à l'intérieur ? Je n'en peux plus d'être là pour tout le monde, et qu'en échange peu soit là pour moi. Leur égoïsme me révulse profondément... Et pourtant, je tente de m'accrocher à eux, dans un dernier sursaut d'espoir. Je ne me comprend plus, je ne suis plus mes raisonnements sinueux. Que suis-je devenus ? Hormis cet amas de sanglots et de désespoir ? M'a-t-il détruis à ce point ?

Faîtes vos jeux, plus rien ne va. Je suis vide, morte à l'intérieur. Et la douleur me couche à terre, et ce poids m'empêche de me relever. Je ne veux plus me relever. Je suis en sang, de la tête aux pieds. Et mes larmes ne changent plus rien, alors j'arrête. J'arrête tout.

« Dans quelle langue devrais-je m’exprimer et quelle taille devrais donner à mes caractères pour que vous puissiez me lire ? »

It's the end of nothing. Moi je pars.

 

 

 

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